Le télétravail a eu un impact important sur le marché immobilier résidentiel de Montréal, modifiant les lieux de vie et les types de propriétés recherchées.
Avec moins de travailleurs devant se rendre au bureau, beaucoup ont choisi de s’installer dans les banlieues ou dans des régions plus abordables, comme Laval, Longueuil et les Laurentides, à la recherche de maisons plus spacieuses avec des espaces pour bureau à domicile. Cette tendance a fait augmenter la demande et les prix dans ces secteurs, tandis que le centre-ville de Montréal a vu une baisse de l’intérêt, en particulier pour les petits condos. Des quartiers comme Verdun, Ahuntsic et Rosemont, qui étaient auparavant plus abordables, connaissent également une hausse de la demande.
La pandémie a également entraîné un intérêt croissant pour les résidences secondaires ou les propriétés de vacances, car le télétravail offre une plus grande flexibilité quant au lieu de vie. Des régions comme les Cantons-de-l’Est et les Laurentides sont devenues des choix populaires pour ceux qui cherchent à concilier travail et détente.
À l’avenir, les modèles de travail hybrides continueront d’influencer le marché immobilier montréalais. Les banlieues devraient rester en forte demande, tandis que le centre-ville pourrait voir une évolution vers des condos plus grands et fonctionnels. En somme, le marché immobilier s’adapte aux nouvelles préférences en matière d’espace, de flexibilité et de mode de vie, créant ainsi des opportunités dans les secteurs suburbains et des propriétés de vacances.
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